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Célestin Freinet :

  • « … L’école est pressée. Trop pressée »
  • « C’est l’enfant qui doit s’éduquer, s’élever avec le concours des adultes. Nous déplaçons l’acte éducatif : le centre de l’école n’est plus le maître mais l’enfant. »
  • « L’enfant qui participe à une activité se discipline automatiquement. »

En 1964, dans ses invariants pédagogiques, Freinet écrit :

  • « La voie normale de l’acquisition n’est nullement l’observation et la démonstration, processus essentiel de l’Ecole, mais le tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle. »
  • « Les acquisitions ne se font pas comme l’on croit parfois, par l’étude des règles et des lois, mais par l’expérience. Etudier d’abord ces règles et ces lois, en français, en art, en mathématiques, en sciences, c’est placer la charrue avant les bœufs. »

En France, le mouvement de l’Ecole moderne est représenté par l’Institut Coopératif de l’Ecole Moderne (ICEM) qui a été fondé par Freinet en 1947. Il l’a dirigé jusqu’à sa mort en 1966. Après la mort de Freinet, l’ICEM, tout en perpétuant les apports de Freinet, a continué à développer une pédagogie ouverte aux évolutions du monde moderne en se confrontant sans cesse à de multiples influences. En Belgique il en existe une branche sous le nom de l’Education populaire depuis 1937.